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24.10.2024

La kayakiste Vanina Paoletti nous partage son expérience aux Jeux Olympiques de Paris 2024

La kayakiste Vanina Paoletti nous partage son expérience aux Jeux Olympiques de Paris 2024

Quel honneur d’accueillir en nos locaux Vanina Paoletti, kayakiste olympique, venue nous témoigner son expérience lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 ! ICÉDAP l’a soutenue pendant 2 années tout au long de ses préparations de sportive de haut niveau. À travers cet échange de questions-réponses, Vanina nous a parlé de son parcours, de ses défis et de sa vision pour l’avenir. Quelques membres de l’équipe ICÉDAP donnent également leur ressenti sur cette expérience inédite.

Un temps de déconnexion après les JO

Un temps de déconnexion après les JO

Interrogée sur sa période post-Jeux, Vanina a confié avoir tenté de prendre du recul après sa dernière course en partant en Norvège avec sa sœur. « J’ai cru que ça me ferait du bien, mais ce n’est pas facile », dit-elle. Malgré un entourage bienveillant, elle a dû faire face à des commentaires parfois durs sur ses performances. Elle souligne toutefois l’importance des bilans qu’elle a réalisés elle-même et avec son coach pour identifier ce qui avait bien fonctionné et ce qui devait être amélioré.

Tokyo et Paris : deux expériences très différentes

Tokyo et Paris : deux expériences très différentes

Vanina revient également sur ses précédents Jeux Olympiques à Tokyo, où elle n’avait pas pu vivre une olympiade complète. Elle explique qu’elle remportait des compétitions nationales, mais qu’à l’international, les résultats étaient plus compliqués. « Pour la première fois, à Paris, j’ai pu me préparer pour des JO en entier », dit-elle en faisant référence aux JO de Tokyo qui ont été repoussé d’une année dû au Covid-19.

Vanina voit déjà plus loin et se prépare pour les Jeux de Los Angeles en 2028. « Pour la première fois, je vais avoir quatre ans pour me préparer pleinement », se réjouit-elle.

Une cérémonie d’ouverture à distance

Une cérémonie d’ouverture à distance

Les circonstances liées à la préparation ont fait que Vanina et son équipe n’ont pas pu assister à la cérémonie d’ouverture à Paris. Elle était en stage d’entraînement dans le sud de la France. « La base d’entraînement avait installé un projecteur pour qu’on puisse tous regarder ensemble, c’était un moment très sympa« , se souvient-elle. Elle décrit avec enthousiasme l’atmosphère unique de ces Jeux, où l’organisation a dépassé les attentes, même pour les spectateurs.

La camaraderie au sein de l'équipe

La camaraderie au sein de l'équipe

La cohésion au sein de l’équipe de kayak a été l’un des éléments les plus marquants pour Vanina. Elle explique comment ces moments intenses soudent encore plus les relations entre les athlètes. « On s’entendait déjà bien, mais ce qu’on vit ensemble renforce inévitablement nos liens. Je sais que je peux compter sur eux. »

La gestion de l'après-Jeux

La gestion de l'après-Jeux

Vanina souligne un point souvent négligé : la gestion de l’après-JO, notamment sur le plan mental. « On est très accompagné pendant, mais après, on se retrouve un peu seul. J’ai fait une longue pause sportive, ce qui ne m’était pas arrivé depuis longtemps« , explique-t-elle. Elle évoque la difficulté de prendre du recul et de se déconnecter, tout en restant exigeante envers elle-même.

Les Jeux de 2028 et l’avenir du kayak

Les Jeux de 2028 et l’avenir du kayak

Vanina se projette déjà vers les Jeux de 2028, bien que le programme ne soit pas encore défini. Elle mentionne des décisions à prendre, notamment si elle s’entraine plus au club d’Angers (ESACK) ou à Vaires-sur-Marne. Elle est également consciente des enjeux liés aux sélections des équipes dans les compétitions à plusieurs, comme le K4 (kayak à quatre).

Une différence de niveau entre les JO et la Coupe du monde ?

Une différence de niveau entre les JO et la Coupe du monde ?

Lorsqu’on lui a demandé si le niveau des athlètes aux Jeux Olympiques était différent de celui de la Coupe du Monde, Vanina a expliqué que de nombreux facteurs entraient en jeu. « Certains pays n’ont pas encore réalisé leur sélection, donc ils engagent des équipes B. D’autres pays choisissent de ne pas participer aux compétitions internationales et préfèrent rester en préparation pour s’entraîner », précise-t-elle.

Elle mentionne également l’exemple de l’équipe Danoise, championne du monde en titre et championne d’Europe, qui est sortie en quart de finale aux JO de Paris. « C’est là qu’on se rend compte que le niveau était vraiment élevé », ajoute-t-elle. L’équipe Polonaise, quant à elle, a aussi démontré sa force en se retrouvant en finale, confirmant ainsi que chaque compétition, et particulièrement les Jeux Olympiques, apporte son lot de surprises et de défis supplémentaires.

L'essor du sport féminin

L'essor du sport féminin

Vanina s’est montrée particulièrement fière de l’évolution du sport féminin. Elle cite en exemple sa coéquipière, Manon Hostens, qui a également concouru en monoplace, une catégorie dans laquelle un plus grand nombre de femmes s’engagent. « C’est dans cette catégorie qu’il y avait le plus de participants masculins auparavant », raconte-t-elle, soulignant ainsi la place grandissante des femmes dans le monde du sport de haut niveau.

Une aventure Humaine

Une aventure Humaine

« C’était une belle aventure Humaine de soutenir une athlète olympique, de pouvoir échanger avec elle sur tous les défis sportifs et autre. On a pu suivre tout son parcours et ses entrainements sur presque 2 ans. Et même pouvoir échanger avec elle sur les Jeux Olympiques malgré que son moral n’ait pas été au rendez-vous après sa non victoire.
C’est vrai qu’en tant que salarié, j’aurais aimé m’investir encore plus de le sponsoring sportif. Et personnellement, ça pousse à plus sortir sportivement. »

 

Témoignage de Clément Guillaumont, Graphiste chez ICÉDAP

Un temps de partage

Un temps de partage

« ICÉDAP nous a permis, par le biais de LA DALLE ANGEVINE, de sponsoriser une athlète. Je suis très heureuse que ce soit Vanina qui ait été choisie.

C’est une belle personne, une athlète accomplie qui a pris du temps pour nous faire découvrir son sport, son retour d’expériences des JO et des différentes autres compétitions qu’elle a pu faire.

Ce que j’aime chez elle : sa passion pour son sport qu’elle transmet aux plus jeunes qui évoluent dans ce domaine.
J’ai eu l’occasion d’échanger avec une jeune du club d’Ecouflant. Pour elle et ses copines, c’est leur idole. Elles ont même eu l’occasion d’aller la supporter aux JO.

Même si le chemin est dur pour arriver aux prochains JO, j’espère que tu y seras, Vanina. »

 

Témoignage de Elisabeth Martinez, Assistante commerciale chez ICÉDAP

Le témoignage de Christelle, dirigeante d'ICÉDAP

Le témoignage de Christelle, dirigeante d'ICÉDAP

« Vanina fait partie de Team Angers Sport et c’est par l’intermédiaire de La Dalle Angevine que nous l’avons rencontrée.
Pendant deux années, à des moments choisis, Vanina nous a fait découvrir son sport, le kayak en ligne, son univers d’athlète de haut niveau. Elle nous a fait part de ses engagements notamment la transmission des valeurs du sport auprès des jeunes et la promotion du sport féminin. Ce fut une très belle rencontre et une riche expérience de la soutenir pour les jeux de Paris 2024. »

 

Témoignage de Christelle Duclaud, Dirigeante associé chez ICÉDAP

 

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